Dans le cadre de notre politique de coopération avec les établissemnts d'enseignement, nous avons tissés des liens avec l'Institut de Maintenance Aéronautique (IMA) devenu Evering.

Nous avons récupéré des avions de l'IMA lorsqu'ils les remplaçaient, le Flamant, le Broussard, le Petit Canard et le push-pull. Nous avons, de notre côté, participé à des projets de fin d'études, même s'ils ont débouchés sur des impossibilités techniques : la restauration du Petit Canard, sa tentative de remise en vol, l'étude et la fabrication d'un siège éjectable en composite, le simulateur MINY, la réalisation de transparents de cabine d'Alouette II et III, et enfin la réalisation de deux viseurs Norden pour équiper l'Invader et le Vautour.

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Pour le viseur Norden, à partir d'un fichier CATIA que nous avons pu récupérer, Evering a accepté de le décomposer pour l'adapter aux possibilités physiques de son imprimante et de fabriquer les pièces primaires. L'assemblage et la finition sont assurés par nos soins.

Pour voir le film, cliquez sur l'image.

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La collection du CAEA s'est enrichie d'un nouvel avion, le Mirage 2000N 305 est arrivé à Mérignac le 11 décembre.

Son démontage a d'abord été reporté à cause du confinement, puis une fois démonté en novembre, les camions n'étaient pas les bons, la trosième fois fut la bonne et il est maintenant dans le hangar.

Pour voir tout cela en images cliquez sur la photo.

N308_mérignac

SPAD état dorigine

Le SPAD au début des années 2000

Dans la perspective de l'anniversaire de la mort de Georges Guynemer et ultérieurement de la commémoration de la victoire de la guerre 1914-1918, il a été décidé dans un premier temps de construire une maquette non volante à l'échelle 1 du SPAD XIII de Guynemer. Au cours des discussions qui ont eu lieu à ce sujet en CA, et compte-tenu du temps de fabrication jugé incompatible avec le délai de réalisation, il a été décidé de reprendre la maquette du SPAD VII que nous possédons et de la restaurer entièrement.

Une équipe s'est donc constituée pour ce chantier sous la direction de Philippe Moretti et qui a compris au fil du temps et par ordre alphabétique Max Albanese, Christophe Berrini, Daniel Camarero, Jean-Pierre Colomes, Hélène Dupeyron, Christian Géa, Gilbert Godailler, Jacques Hanras, Jean-Marc Larroux, René Lemaire, Marc Leroy, Claude Meyre, Michel Pellefigues, Franck Sallé, Marcel Soulette, Yves Tartrat, Robert Vriet et Claude Weygand.

Cette maquette n'a pas été conçue initialement pour être une reproduction fidèle de l'appareil d'origine mais d'en représenter une image suffisamment réaliste pour se faire une idée de ce qu'il était à l'époque, avec beaucoup de points à revoir plus en rapport avec sa construction d'origine. Avant de définir quelle serait l'ampleur du travail à venir, il a été nécessaire de faire un état des lieux général, de voir la conception de l'assemblage existant et de définir ensuite les choix techniques à retenir.

Après avoir désentoilé les ailes, il a bien fallu se rendre à l'évidence que ce serait plus une reprise générale qu'une simple restauration, cette solution n'engendrant pas forcément un surplus de travail mais très certainement d'une meilleure qualité.

La restauration a duré de début février 2016 au 25 avril 2018, jour où la réplique est partie pour être exposée à l'EETAA722  de Saintes au sein d'une exposition temporaire sur l'aviation militaire de la première guerre mondiale.

Un grand bravo et un  grand merci à l'équipe qui a réalisé tout ce travail qui honore et met en valeur les connaissances, l'ardeur et la qualité techique des adhérents du CAEA.

Pour plus d'information vous pouvez aller sur le site du SPAD VII n° 115

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Le même, devenu le SPAD VII n° 115 de Georges Guynemer, aujourd'hui.

 

 

 

 

 

Le Conservatoire du Patrimoine Aéronautique Istréen possédait deux appareils du constructeur Dassault, le FALCON 20 Guardian et le MIRAGE III NG, dont il a fait don le 24 février 2004 au CAEA. Par manque de place et de priorité dans les restaurations, ces avions sont restés stockés en plein air aux intempéries sur le parking du CEPA du terrain d'Istres. L'arrivée de l'ATL2 au CEPA pour une nouvelle tranche d'essais nous a mis le couteau sous la gorge : "enlevez les de là ou c'est le ferraillage".

S'il arrive que le CAEA perçoive des matériels en parfait état ou ne nécessitant que peu de travail pour les présenter, ce n'est pas toujours le cas, loin de là.

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